Une Bon à cueillir Bonus Histoire


**Il est préférable de lire cette histoire bonus après avoir lu Bon à Cueillir.

*REMARQUE DE SÉCURITÉ : Laissez les jouets glacés décongeler un peu avant de les mettre sur vos coquines et délicates parties. Les engelures des parties inférieures ne sont pas marrantes.

Hawk et le phallus glacé

« Cette randonnée était géniale, dis-je en étirant mes ischiojambiers et en regardant autour de moi le paysage printanier au sommet de Balderdash Peak. L’air frais et le soleil enlèvent toujours les toiles d’araignées.

— Mmmhmm. Et n’oublie pas le fait de partager ton opinion sur Dangereux une fois mouillé : Une variation d’Orgueil et Préjugés. Personnellement, c’était ma partie préférée, dit Jack en posant son sac à dos par terre et en s’agenouillant pour sortir notre glacière. Très inspirant. »

Je fis un grand sourire. « Je suis si heureux que tu aies accepté mon idée de camping, même si on doit rentrer rapidement à Hannabury pour la remise de diplôme de Porter, dema… euh. Jack ? C’est quel genre de saucisse, ça ?, demandai-je, les yeux exorbités devant la taille du paquet cylindrique que Jack sortait du sac. Je pensais qu’on allait griller des steaks hachés.

— Oh, mais si. Plus tard. Mais d’abord, ajouta-t-il avec un sourire de maniaque sur son magnifique visage alors qu’il se redressait. Je suis un peu inquiet pour toi, Lapin.

— Moi ? » Je fronçai les sourcils. « C’est toi qui as travaillé si dur pour embaucher des saisonniers au restaurant que tu n’as pas eu une minute de libre depuis des jours. 

— C’est vrai, dit-il, faussement triste. On a tous les deux été si occupés qu’on a à peine passé de bons moments ensemble. Tu t’es probablement senti… négligé, bébé. »

Je levai un sourcil. « Ah oui ? » 

Une chose que je ne m’étais pas senti depuis le jour où Jack Wyatt était entré dans ma vie huit ans auparavant était négligé. Et peu importe que le restaurant soit animé ni que Jack et moi soyons débordés par nos familles, nos amis et nos nouveaux rôles concernant la station, nous trouvions toujours, toujours du temps pour être ensemble. Nous avions appris à nos dépens que nous étions plus forts en équipe.

« Mmm, continua Jack. Et tu as l’air… d’avoir chaud. »

Je passai une main sur mon front. Cette journée printanière était chaude et notre randonnée au sommet de Balderdash Peak avait été notre randonnée la plus longue depuis l’automne. J’avais un rien transpiré, c’était vrai. Mais la lueur coquine dans ses yeux fit taper mon cœur d’une façon qui n’avait rien à voir avec les températures qui n’étaient pas de saison.

« Je me sens bien », dis-je prudemment. 

Jack secoua solennellement la tête. « Vraiment ? L’insolation, Lapin. Ça prend par surprise. »

Le son de mon rire, clair et libre, résonna dans la clairière vide. « Tu sais, je crois bien que j’ai entendu ça quelque part un jour.

— Heureusement pour toi, dit Jack en frappant le paquet sur sa main, je serai toujours là pour prendre soin de toi. » Il se mordit la lèvre. « Idéalement, avant que ce mauvais garçon fonde. »

Fonde ?

« Tu me fais peur, mentis-je. Tu as apporté quoi et pourquoi j’ai l’impression de devoir éloigner mon cul le plus possible de toi ? 

— Tu te rappelles cette histoire que tu m’as racontée la première nuit où on a fait l’amour ? Un petit truc sur une glace… »

J’écarquillai les yeux et mon cœur prit un rythme dément. « Tu… non.

— Oh, si, contra Jack en souriant avec méchanceté. Définitivement, définitivement si. »

Écoutez, être fiancé à Jack Wyatt était comme vivre mon plus long fantasme au quotidien. 

Me réveiller dans ses bras, m’endormir au son de sa respiration dans mon oreille, sentir sa main dans le creux de mon dos quand nous faisions la queue au festival de l’hiver, voir son sourire de l’autre côté de la table du petit déjeuner, entendre la profonde satisfaction dans sa voix quand il m’appelait à travers le restaurant bondé, passer du temps caché avec lui dans notre pièce réservée aux ébats pour rejouer chaque scène foutrement sexy de ma dernière lecture… chaque seconde était du supercarburant pour mon cerveau. 

Il allait sans dire que, dans les mois pendant lesquels nous avions été ensemble, il n’y avait pas eu une seule fois où j’avais pensé : « Tu sais ce qui pourrait un peu pimenter les choses ? », parce que je vivais tout en haut de l’échelle de Scoville, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et sept jours sur sept… ce qui était pour cela que je n’avais pas pensé une seule fois au gode congelable depuis que Jack me l’avait donné l’été dernier.

Mon fiancé, d’un autre côté, n’avait pas oublié. 

En fait, il semblait qu’il avait comploté.

« Déshabille-toi, ordonna-t-il en déballant l’objet précieux de son sac en plastique. J’ai de grands projets pour toi ce soir, et l’heure tourne. Enlève tes habits, Lapin. »

Nous étions loin de tout sentier et de toute zone de camping, mais, même là, l’idée de le laisser jouer avec moi de cette façon en public envoya des frissons dans ma colonne vertébrale. « Maintenant ? En plein jour ?

— Mmm. Pendant que tu es encore en sueur et tout chaud à cause de la randonnée et alors que j’ai passé deux heures sur le sentier à te mater le cul ? Ouaip. »

Oh. Bon. Quand il le présentait comme cela. L’idée de quelque chose de gelé contre ma peau chaude était… tentante. L’idée de jouer avec Jack de cette façon était encore plus tentante. 

Il me fallut moins d’une seconde pour arracher mon t-shirt trempé par-dessus ma tête et pour enlever en me tortillant mes bottes et mon short. « Vous aussi, monsieur Wyatt, dis-je d’une voix devenue rauque. Si on se fait prendre en flagrant délit, je ne plonge pas tout seul. »

La tente n’était même pas encore montée, alors j’attrapai un des sacs de couchage, l’ouvris et le jetai sur un carré d’herbe fraîche. Je savais d’expérience que, si on ne restait pas au soleil, l’air printanier à l’ombre serait trop froid pour apprécier quelque chose de gelé.

Je m’étendis sur le dos sur le sac de couchage, mais restai appuyé sur mes coudes pour pouvoir le regarder enlever ses habits. Dès que Jack me vit le matant, il en fit un délicieux striptease.

« Oh, putain, oui. C’est ça, bébé, lançai-je avec un sifflement. Donne-toi du mal. »

Le sourire de Jack était magnétique, comme toujours. En dehors de l’animation printanière de cette semaine, il avait été nettement moins stressé par le travail ces derniers mois et, quand je lui avais posé des questions, il m’avait confié que faire de moi un associé égalitaire pour la gestion du restaurant lui avait enlevé beaucoup de pression. Cela faisait fondre mon cœur de bien des façons, j’adorais être son partenaire pour tout, mais cela remplissait quelque chose en moi de savoir que je lui simplifiais et lui améliorais la vie comme il le faisait pour moi. 

Sans dire que, maintenant que nous gérions le restaurant en équipe, nous avions tous les deux du temps libre pour d’autres choses. Moi pour mon comité environnemental et les activités des Éclaireurs de la Nature ; Jack pour devenir un consultant en approvisionnement direct pour de nombreux restaurants dans la région, y compris le restaurant de la nouvelle station ; et tous les deux pour nous faire de nombreux souvenirs dans les montagnes que nous aimions. 

Je pliai les genoux et écartai les jambes en donnant à Jack mon propre spectacle. J’appréciai la brise froide sur ma peau chaude presque autant que l’intensité du regard de mon fiancé sur mon corps nu.

« Allumeur », grogna-t-il avant d’accélérer le retrait de ses habits.

Quand il rampa enfin sur moi, je pris un moment pour profiter de la sensation de ses muscles puissants, de l’odeur de sa transpiration propre, du son de son grognement quand nos queues se touchèrent et du goût salé de ses lèvres alors que je l’attirais contre moi pour un profond baiser. Quand sa langue entra dans ma bouche, je goûtai la saveur citron-citron vert familière qu’il ajoutait dans sa bouteille d’eau. 

Être avec Jack Wyatt me donnait une surcharge sensorielle délicieuse qui surpassait tous les rêves que j’avais eus de lui. Même après tous ces mois ensemble, l’excitation n’avait pas du tout diminué. Elle avait plutôt augmenté d’une façon à laquelle je ne m’étais pas attendu avant de commencer notre relation. 

Qui aurait su qu’apprendre à encore mieux le connaître allait m’exciter de façon exponentielle ? Que chaque fois que je lui faisais l’amour, je le voulais encore plus ? Comme lire mes versions préférées d’Orgueil et Préjugés, chaque baiser de Jack était parfaitement familier et juste un tout petit peu différent et excitant en même temps. C’était le meilleur de tous les mondes possibles et je pensais que je ne m’habituerais jamais au fait d’avoir cela pour toujours

La température glacée du gode contre l’intérieur de ma cuisse me surprit et me fit m’exclamer. « Putain ! Qu’est-ce que tu… oh, mon Dieu… » Je cambrai le dos alors qu’il passait le jouet autour de ma hanche vers la chaleur du bas de mon dos et en haut de ma raie.

C’était si étrange, si mal et si foutrement bon.

Les lèvres de Jack se dirigèrent vers mon oreille où ses dents frôlèrent le lobe de mon oreille. « Tu es si sexy comme ça. Dehors, sous les arbres où n’importe qui pourrait te voir étendu pour moi, attendant que je te baise avec ce jouet. »

Je lâchai un bruit impatient et embarrassant. Mon besoin de Jack était toujours frémissant dans mon sang, mais cela… aujourd’hui… savoir qu’il avait prévu cet intermède avec moi et pour moi ? J’étais prêt à exploser. Clic, boom.

« Tu vas me supplier de te baiser, Lapin ? » Sa voix grave coula dans mon oreille comme du miel liquide. « De te pénétrer avec cette bite glacée jusqu’à ce que tu supplies pour que ma queue chaude te réchauffe à nouveau. »

Mes grognements se transformèrent en un gémissement quand le gode descendit sur mon trou. C’était incroyable. Le soleil nous frappait et la chaleur du corps de Jack sur le mien ne faisait qu’en rajouter. Le soulagement du jouet froid était trop pour moi. Son contraste faisait se lever ma bite et remonter mes couilles.

« Trop froid pour me baiser avec, dis-je en voulant secrètement qu’il essaie quand même.

— Mm. Peut-être. Mais c’est peut-être juste comme il faut, roucoula-t-il. Tu as peut-être besoin d’être un petit peu mal à l’aise pour que je puisse voir ton trou se serrer autour de ce truc et t’entendre me supplier de le retirer. »

Je frissonnai en expirant. Il savait que je ferais n’importe quoi pour l’exciter, y compris prendre un gode glacé dans mon cul. 

« Jack », murmurai-je.

Son gloussement bas vibra entre nous. « Je ne sais pas si c’est un avertissement ou une petite supplication. Je vais partir du principe que c’est la seconde. » Ses lèvres passèrent sur ma tempe vers ma bouche. Dès que sa langue chaude entra dans ma bouche, le bout du phallus glacé appuya contre mon trou.

D’une façon inconnue, il l’avait lubrifié par magie pendant que j’avais été distrait par ses murmures grognés. La surface froide et humide bougea dans mon trou chaud en faisant bouillonner un mélange délicieux d’anticipation et de nervosité dans mon ventre. Je le désirais tellement.

« Oh, ouais. Shh. C’est ça. T’es un bon garçon, murmura-t-il. Prends-le. Tu peux le faire.

— P-putain de g-glacé », dis-je en aspirant et en me tendant autour de l’intrusion. C’était froid comme la glace et brûlant comme le feu. C’était délicieux et si étrange. Je voulais à la fois qu’il sorte… et que la taquinerie ne finisse pas.

Le jouet humide entra et sortit avec des allers-retours superficiels alors que mon cul se serrait autour. Je jetai la tête en arrière et grinçai des dents. « Putain ! »

Je ne pouvais pas décider si j’aimais ou si je détestais, mais je savais avec certitude que j’aimais le regard vitreux dans les yeux de Jack alors qu’il fixait, subjugué, mon trou. « Putain », redis-je en passant d’un juron à un grognement quand je me rendis compte qu’il descendait le long de mon corps pour mieux voir.

Au lieu d’écarter encore mes jambes pour regarder, il prit ma queue dans sa bouche chaude et commença à me sucer. Je hurlai à nouveau en choquant un oiseau proche qui s’envola d’un arbre. L’intensité des sensations dans mon entrejambe commença à faire court-circuiter mon cerveau. 

« Baise-moi, suppliai-je. Toi. Avec toi. S’il te plaît. »

Il savait ce que je voulais dire. En quelques secondes, ce fut la queue chaude et humide de Jack qui remplaça le jouet congelé dans mon trou et son corps puissant qui me donnait des coups de reins sauvages. J’entourai mes bras et mes jambes autour de lui et me tins pendant qu’il me pilonnait. 

« Si chaud, grogna-t-il. Si bon pour moi. Mon Dieu, Hawkins, je t’aime tellement, putain. Plus que je ne le pensais possible. Chaque jour plus que la veille et je pense… ça y est. Ça ne peut pas être plus qu’à cet instant. Et puis… et puis… »

Je passai ma main dans ses cheveux et le tins aussi proche que je le pouvais en m’accrochant à lui et en le réconfortant, en essayant de tenir alors que tout ce que mon corps voulait, c’était de sauter de la falaise et de profiter du feu d’artifice dans la descente.

« Je t’aime, dis-je sur sa peau chaude. Je t’aime. Je t’aime. » Mes paroles finirent en exclamation quand sa main attrapa ma queue et me tira un orgasme.

Mon soulagement vint rapidement alors que ses coups de reins perdirent leur rythme et Jack jouit profondément en moi avec un juron.

Après, nous restâmes étendus dans un tas de membres en sueur et pantelant, épuisés et heureux.

Jack repoussa les cheveux trempés de mon front. « C’était. Épique.

— Tu as d’excellentes idées, soupirai-je.

— Tu es assez courageux pour te rincer dans la rivière avec moi ?, demanda-t-il avec un sourire dans la voix. Avant qu’on monte notre tente ? »

Nous n’étions qu’au printemps, ce qui signifiait que la rivière était surtout de la neige fondue. Je levai un sourcil en le regardant. « C’est moi qui avais la bite de Frosty dans mon cul il y a une minute, Jack Wyatt, et vous me demandez si je suis assez courageux pour une baignade dans l’eau froide. Vous plaisantez. »

Il recula pour me regarder avec les yeux affectueux qui faisaient encore se contracter mon ventre. « C’est justifié. Clairement, je suis celui qui a peur de se geler les couilles. En fait, au lieu d’aller nager, on devrait juste se rincer avec une serviette ou quoi. L’hypothermie est au moins aussi dangereuse que l’insolation. Probablement. »

Je me déplaçai pour me lever avant de tendre la main pour le soulever.

« On va le découvrir. Si tu as peur du froid, tu aurais dû y penser avant de croire que tu allais être mignon en apportant cette chose dans la glacière.

— Non, mais… c’était pour toi. » Son rire était un cadeau que je serrais contre moi et chérissais.

Je haussai les épaules et me tournai vers la rivière. « Tu peux attendre ici si tu veux. Mais je me demande ce que mes tétons feront dans cette eau froide. Ça pourrait être dangereux », dis-je malicieusement. 

Je ne me retournai pas pour regarder sa réaction parce que je le connaissais assez bien pour savoir qu’il adorait mes tétons. Et il n’y avait aucune sorte de danger, réel ou imaginaire, que Jack m’aurait laissé approcher seul.

« Et je peux seulement imaginer mes pauvres noix se transformant en raisins secs. Ouais. Reste ici, Jack. Tu ne veux probablement pas voir ç… ouf ! »

Les bras de Jack m’entourèrent par-derrière. « Très bien. Je viens, dit-il à l’arrière de mon oreille. Si tu voulais rejouer Dangereux si mouillé, il te suffisait de le dire. Tu n’es pas obligé d’agir de façon déloyale.

— Mon héros », murmurai-je dans son oreille alors que je l’emmenai en eau profonde. 

Mes tétons et mes noix se transformèrent bien, en fait, en raisins secs. Mais, après l’attention assidue de la bouche chaude de Jack, ils résolurent ce problème en un rien de temps.